Les Millions d’Oubliés: Cartographie des patients immunodéprimés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord
Le rapport Les Millions d’Oubliés souligne les besoins de cette population immunodéprimée et affirme qu’il est essentiel de protéger ce groupe pour mettre fin à la pandémie de COVID-19.
On estime que deux pour cent de la population mondiale est immunodéprimée, ce qui signifie que leur système immunitaire sont faibles et qu’ils/elles sont exposés à un risque accru d’infection par des bactéries et des virus, y compris la COVID-19.
Alors que les taux de vaccination contre la COVID-19 augmentent et que la pression monte sur les pays pour qu’ils abandonnent les restrictions en matière de voyages, de distanciation sociale et de port du masque, les patients immunodéprimés – tels que les personnes atteintes de cancer, de maladies chroniques, d’insuffisance rénale, de VIH ou ayant eu une greffe d’organe – sont de plus en plus laissés pour compte.
Le rapport Les Millions d’Oubliés souligne les besoins de cette population immunodéprimée et affirme qu’il est essentiel de protéger ce groupe pour mettre fin à la pandémie de COVID-19.
Ce rapport présente l’ampleur et l’expérience des patients immunodéprimés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) et recommande des mesures pour mieux protéger les patients immunodéprimées– pendant la pandémie et à l’avenir.
Points clés à retenir
Il y a un manque de données détaillées et de compréhension concernant les personnes immunodéprimées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, laissant des millions de personnes vulnérables dans la région et perturbant les efforts visant à mettre fin à la pandémie.
La COVID-19 continue de menacer la vie et les moyens de subsistance des personnes exposées à un risque accru d’infection, qui ne sont pas à même de mettre en place une réponse immunitaire optimale à la vaccination.
Une variété de conditions peuvent affaiblir le système immunitaire, et un certain nombre de ces conditions sont très répandues dans la région MENA :
– Cancer : l’une des principales causes de décès dans la région MENA, où l’on estime que 1 027 939 personnes vivent avec le cancer à un moment donné.
– Diabète : Plus de 70 millions de personnes (18.1 % de la population) dans la région MENA vivent avec le diabète, ce qui en fait la région où la prévalence du diabète est la plus élevée au monde.
– Maladie rénale chronique : Souvent en lien direct au diabète, la région MENA subit également un fardeau élevé de maladie rénale chronique, avec des taux allant de 5.2% à 10.6%.
Selon les auteurs du documents, Dr Viraj Rajadhyaksha, Directeur médical régional d’AstraZeneca au Moyen-Orient et en Afrique, Dr Emad Shash, Directeur médical du Breast Cancer Comprehensive Center de l’Institut national du cancer, Université du Caire, et Professeur Humaid AlShamsi, Fondateur et le directeur du service d’oncologie médicale de Burjeel Medical City – VPS Healthcare, une action urgente de la part de toutes les parties prenantes est nécessaire pour mieux comprendre l’ampleur et les besoins des personnes médicalement vulnérables, afin de les protéger et de les soutenir maintenant et à l’avenir.Ils émettent dans ce sens une série de recommandations ciblant à la fois les décideurs, les professionnels de santé, ainsi que les associations de patients et les groupes de Plaidoyer.
La version intégrale du rapport Les Millions d’Oubliés est consultable via le lien : https://mailchi.mp/astrazeneca/forgottenmillions_pr_fr